Afin d’améliorer continuellement ses services, l’agence Accessimmo vous propose chaque mois une actualité concernant des nouveautés sur le marché immobilier ainsi que des informations relatives au domaine immobilier (financement bancaire, nouvelle lois, tendance du marché, défiscalisation, droit et obligations des parties…)
Retrouvez dès à présent notre actualité du mois d’Avril 2015 et pensez à venir déposer vos commentaires et/ou aimer notre page Facebook.
La rentabilité brute :
Elle est calculée par rapport au prix d’acquisition du bien et ne prend en compte que le loyer brut annuel perçu:
Le calcul est le suivant :
Taux de rentabilité brute = 100 x (loyer mensuel estimé x 12)
Prix d’acquisition du bien
Le prix d’acquisition comprend également les frais relatifs à cette acquisition (notaire, agence immobilière, crédit…).
La rentabilité brute est un indicateur souvent utilisé comme argument de vente mais ne reflète en général pas la réalité, car il ne prend en compte que les loyers.
La rentabilité nette de frais et charges :
Elle est calculée par rapport au prix d’acquisition mais en tenant compte des frais liés à l’entretien et la gestion du bien immobilier.
Elle part du principe qu’un investissement immobilier nécessite des frais pour pouvoir continuer d’être loué aux prix du marché ou pour le valoriser. La plupart des charges sont prises en compte pour ce taux.
Le calcul est le suivant :
Taux de rentabilité nette = 100 x (loyer mensuel estimé x 12)
- Taxe foncière
- Charges non récupérables
- Frais divers
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Prix d’acquisition du bien
Les frais pris en compte pour le calcul de la rentabilité nette de frais et charges sont :
• La taxe foncière (un mois de loyer environ, soit à peu près 8 % des loyers annuels excepté au Grand-Duché de Luxembourg ou la taxe est minime).
Les charges non récupérables auprès des locataires comme les honoraires de syndic
• Les changements de locataires (ou vacances locatives) durant lesquelles le loyer n’est pas perçu (en général 1 mois tous les 3 ans, plus pour les petites surfaces où le taux de rotation est plus important)
• Les travaux d’entretien ou rénovations réalisés sur le bien immobilier ou la copropriété (toiture, façade, ajout d’une cuisine équipée…)
• les frais liés à la gestion locative le cas échéant et les assurances éventuellement prises pour les loyers impayés / copropriété
la déduction des intérêts débiteurs en cas de financement par crédit
La rentabilité nette :
Elle est calculée en prenant en compte les recettes après impôts, ainsi que les éventuelles déductions obtenues par des programmes spécifiques ou des travaux de réhabilitation. C’est le taux le plus proche de la réalité mais aussi le plus complexe à calculer puisqu’il dépend de la fiscalité du bailleur.
Les différences entre la rentabilité brute et la rentabilité nette peuvent s’avérer importantes. Cependant, le niveau de rentabilité d’un logement ne doit pas être le seul critère de choix pour investir dans l’immobilier locatif. En effet, même si le logement offre une faible rentabilité, un bien immobilier peut offrir d’autres avantages, comme celui de se constituer un patrimoine immobilier.
De plus, le taux de rentabilité ne prend pas en compte l’éventuelle plus value pouvant être réalisée dans le cas d’une revente du bien.